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Regest

Der neapolitanische Gesandte Ruffo verliest eine Erklärung des Königs beider Sizilien, in welcher dieser ankündigt, seinen Sohn, Francesco /Franz, duca di Calabria, über die aktuelle Situation und die Gefahr eines Kriegs für das Königreich beider Sizilien zu informieren, sollte sich die innenpolitische Lage nicht ändern. Zudem ersucht der König die Vertreter der Mächte, seine Bemühungen durch an ihre jeweiligen diplomatischen Vertreter in Neapel gerichtete Instruktionen zu unterstützen.

Anwesende BERNSTORFF · BLACAS · CARAMAN · LA FERRONNAYS · GORDON · KAPODISTRIAS · METTERNICH · NESSELRODE · POZZO DI BORGO · RUFFO · VINCENT
Bezeichnung Journal des Conférences
Dokumentenart Originaljournal
Ort/Datum Laibach, 19. 01. 1821
Signatur Wien, ÖStA, HHStA, Staatskanzlei, Kongressakten, Kart. 22, Fasz. 40 (alt), 17–18
Stückbeschreibung

Journal

Vgl. gedruckte Quelle Alberti, Atti, S. 407-408.

Text

Hand: Anonyme Hand

[Bl. 17r]

Journal des Conférences
No 5.

Conférence du 19 Janvier.

Mr le Prince de Ruffo s’est rendu à la Conférence de ce jour pour annoncer à Mrs les Plénipotentiaires qu’ayant rendu un compte exact au Roi, Son Maître, de tout ce que les Souverains, Ses Alliés, lui ont fait déclarer à la séance du 16, ayant en même tems informé S. M. de la teneur des communications par lesquelles les Cabinets alliés ont bien voulu le mettre au fait de ce qui s’était passé dans les conférences de Troppau, il était chargé de leur faire, de la part du Roi, la déclaration suivante :

Connaissant maintenant dans toute leur étendue les principes et les intentions des Souverains alliés relativement aux affaires de Son Royaume, le Roi ne peut se faire aucune illusion, ni conserver aucun doute sur la situation dans laquelle il est placé. Il voit que les Souverains regardent l’état des choses que les événemens du mois de Juillet 1 ont amené dans le Royaume des Deux-Siciles comme incompatible avec la sécurité des pays voisins et avec la tranquillité générale de l’Europe, au maintien de laquelle ils se sentent liés par leurs devoirs[Bl. 17v] envers leurs sujets autant que par des engagemens solemnels et réciproques. Il a appris leur détermination invariable de faire cesser cet état de choses, soit par les voies de la persuasion, soit par la force des armes si cette dernière ressource devenait malheureusement indispensable. Le Roi enfin n’ignore pas que n’ayant adopté ce parti qu’à la suite d’un mûr examen de toutes les questions qui s’y rapportent, les Cabinets alliés écarteraient toute discussion qui aurait pour objet de faire changer leur résolution. S. M. doit donc nécessairement reconnaître non seulement l’inutilité absolue, mais l’impossibilité d’une négociation qui serait fondée sur des bases irrévocablement rejetées par les Souverains alliés ; et le seul et dernier service que, dans ces circonstances, le Roi puisse encore rendre à son pays est celui de le préserver du fléau d’une guerre qui mettrait le comble aux malheurs dont ses sujets sont accablés.

Le Roi ne saurait balancer un moment entre le danger de livrer ses peuples à ces nouvelles calamités et la nécessité de les engager à renoncer par un désaveu prompt et complet aux changemens politiques qui se sont opérés depuis le 2 Juillet. Il embrassera la dernière alternative avec la[Bl. 18r] conviction de pouvoir répondre à Dieu et à sa conscience du parti qu’Il prend dans une position aussi difficile et aussi pénible, et dans la ferme persuasion que quelque soit le dénouement de cette crise, ses augustes Alliés voulant eux-mêmes épuiser les mesures de conciliation, soit pour éviter les mesures coercitives, soit pour en légitimer l’emploi, ne lui refuseront jamais ni leurs conseils, ni leurs secours.

S. M. peut se flatter encore que l’immense majorité de ses sujets ne sera pas sourde à sa voix paternelle et qu’ils lui confieront le soin de veiller à leurs intérêts en les réconciliant avec leurs voisins et avec l’Europe et en leur préparant un avenir plus heureux.

Le Roi prévient donc Ses augustes Alliés qu’Il adressera incessamment à Son fils, le Duc de Calabre, une lettre par laquelle il lui fera connaître sa propre position, les déterminations des Souverains alliés et les dangers auxquels le Royaume serait infailliblement exposé si on persistait à soutenir ce qui ne pourrait conduire désormais qu’aux plus funestes extrémités. Le Roi devant toutefois se borner dans cette lettre au langage simple et concis que[Bl. 18v] l’urgence du cas et les circonstances critiques dans lesquelles il se trouve lui dicteront envers son fils, S. M. espère que Ses augustes Alliés voudront bien seconder ses efforts en appuyant la démarche à laquelle elle se décide d’une instruction précise, adressée aux agens diplomatiques qu’ils ont encore à Naples, et en y faisant joindre les informations et les considérations les plus propres à produire l’heureux effet qui mettrait un terme à ses peines et aux souffrances de ses fidèles Sujets.

Lu et Certifié

À la conférence du 20 Janvier

Gentz

Zitierempfehlung Protokoll der 5. Sitzung des Kongresses von Laibach. In: Mächtekongresse 1818–1822. Digitale Edition, hrsg. von Karin Schneider unter Mitarbeit von Stephan Kurz, Wien: Österreichische Akademie der Wissenschaften, Institut für Neuzeit- und Zeitgeschichtsforschung 2018. URL: https://maechtekongresse.acdh.oeaw.ac.at/pages/show.html?document=Laibach_Prot_5.xml&directory=editions, abgerufen 29.03.2024, 11:13.
Verantwortlichkeiten
  • Transkription: Karin Schneider
  • Wissenschaftliche Edition: Karin Schneider
  • Technical Editor: Stephan Kurz
  • Korrekturen: Karin Schneider, Stephan Kurz
  • Beratung Kodierung: Daniel Schopper
  • Beratung Kodierung: Peter Andorfer

Vergleiche auch die Projektbeschreibung in der Einleitung sowie die Dokumentation der Applikation unter „Über diese Webseite“.

Lizenz https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/legalcode.de